A bord d’un bateau à moteur, un voilier ou un catamaran, tout navigateur bienséant se doit d’être tenu au courant des règles de sécurité. Cela permet de garantir leur survie en cas d’accident. Il relève de la responsabilité du capitaine de bord d’informer et d’équiper les passagers avant chaque départ. Régie par la réglementation DIVISION 240, la navigation de plaisance impose quelques règles de sécurité. Cela concerne toutes les embarcations de longueur inférieure ou égale à 24 m. Ces règles s’adressent à tous les bateaux dont les propriétaires résident en France. Et cela, quel que soit leur pavillon, dans toutes les eaux territoriales françaises. Elle concerne aussi bien les bateaux de plaisance que les navires français. 

L’équipement de sécurité obligatoire à bord d’un bateau

L’équipement de sécurité obligatoire à bord du bateau diffère en fonction de la zone de navigation. On dénombre 4 principales zones de navigations qui se différencient en fonction de l’éloignement d’un abri.

  • La zone basique

Pour naviguer à moins de 2 milles d’un abri, l’équipement de sécurité à embarquer comporte plusieurs éléments. Tout d’abord, un équipement individuel de flottabilité, un dispositif lumineux, des moyens mobiles de lutte contre l’incendie, un dispositif d’assèchement manuel, un dispositif de remorquage, une ligne de mouillage, un annuaire des marées et un pavillon national pour les navigations hors eaux territoriales.

  • La zone côtière

La délimitation de la zone côtière se trouve entre 2 à 6 milles d’un abri. En plus de l’équipement obligatoire nécessaire pour naviguer, le chef de bord doit également prévoir un dispositif. C’est un dispositif de repérage et d’assistance pour personne à la mer. Cela comporte, 3 feux rouges à main, un compas magnétique, des cartes marines officielles, un règlement international pour prévenir les abordages en mer et une description du système de balisage.

  • La zone semi-hauturière 

Au-delà de 6 milles et jusqu’à 60 milles d’un abri, l’équipement exigé doit être renforcé. Ceci par 3 fusées à parachute et 2 fumigènes ou 1 VHF fixe, un radeau de survie, un matériel pour faire le point. Par la suite, un livre des feux tenu à jour, un journal de bord, un dispositif de réception des bulletins météorologiques. Enfin, un harnais et longe par navire pour les non voiliers, un harnais et longe par personne embarquée pour les voiliers, une trousse de secours conforme à l’article 240-2,16 ainsi qu’un dispositif lumineux pour la recherche et le repérage de nuit.

  • La zone hauturière 

Au-delà de 60 milles d’un abri, trois autres équipements s’ajoutent à la liste précédemment citée. Un VHF Fixe, un VHF Portative enfin, une radiobalise de localisation des sinistres.

Les nouvelles pratiques et les nouveaux engins

– Tout bateau de location entre particuliers doit disposer d’un registre de vérification spéciale à son bord pour prouver son bon entretien et son équipement de sécurité

– Les planches de kitesurf doivent être marquées de l’identifiant de leur propriétaire sur la voile ou un support solidaire. 

– Les règles de sécurité sont les mêmes pour les Véhicules Nautiques à Moteur (VNM) thermiques et les VNM électriques.

La location de bateaux que ce soit des bateaux à moteur ou des bateaux sans permis relève de certaines consignes de sécurité à respecter. Quelque soit les types de bateaux, lors de votre balade dans le Golfe du Morbihan aux alentours de la baie de Quiberon, de Belle-île ou encore de l’île aux moines n’oubliez pas de respecter les consignes !